Les chiffres nationaux de l’emploi dans le domaine de la construction ont connu une baisse trimestrielle de -2,3 %, ce qui représente une perte de 36 800 emplois (Graphique 7 : Variation de l’emploi par province). Ces pertes d’emploi sont principalement dues à une perte significative d’environ 14 500 emplois en Colombie-Britannique. L’Ontario et le Québec ont également connu des baisses notables de l’emploi, avec des diminutions respectives de 5 300 et de 3 600 emplois dans le secteur. 

Bien que l’emploi ait diminué au T3, le taux de chômage n’a pas augmenté en conséquence, Cette divergence provient du mode de calcul du taux de chômage. Lorsque les individus prennent leur retraite, perdent la motivation de chercher activement un emploi ou changent de secteur d’activité, ils quittent le marché du travail. Par conséquent, ces personnes ne sont plus comptabilisées dans la population des chômeurs.

Au cours du T3, la main-d’œuvre disponible a diminué d’environ 45 200 travailleurs (-2,7 %). Cette baisse a contribué à la diminution du taux de chômage global de l’industrie de la construction du Canada, qui a chuté de quatre points de pourcentage pour s’établir à 5,1 %.

Au T3 2023, le nombre de postes vacants dans le secteur de la construction a diminué de 7,8 %, ce qui représente 58 410 postes à pourvoir dans l’ensemble du Canada. Le mois de septembre a connu une baisse substantielle des offres d’emploi dans le domaine de la construction, atteignant leur niveau le plus bas depuis le rebond rapide de l’activité économique observé au T1 2021. Il s’agit de la quatrième baisse trimestrielle consécutive du nombre de postes vacants dans le secteur de la construction.

Malgré ces baisses, le secteur de la construction se maintient au quatrième rang en termes d’offres d’emploi, tous secteurs confondus. De plus, le nombre de postes vacants est 1,6 fois plus élevé que les niveaux prépandémiques enregistrés en 2019 (Graphique 8 : Postes vacants).

de baisse des postes vacants, soit 58 410 postes ouverts dans tout le Canada,